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Un rapport de surveillance national fait ressortir le risque de surdoses chez les jeunes

le 16 août 2023

Un rapport de surveillance national fait ressortir le risque de surdoses chez les jeunes

OTTAWA – Les surdoses de drogues, qui représentent une urgence sanitaire au Canada, sont désormais la principale cause de décès chez les jeunes de dix à 18 ans de l’Ouest canadien. Le rapport annuel du Programme canadien de surveillance pédiatrique a évalué l’incidence minimale d’enfants et d’adolescents qui ont subi les effets graves ou au potentiel fatal des opioïdes, des stimulants ou des sédatifs sur une période de deux ans.

« De nombreux adolescents des dix provinces canadiennes ont demandé des soins après une surdose. C’est doublement inquiétant puisque ce nombre n’inclut pas les adolescents qui n’ont pas demandé de soins ou qui en ont obtenu auprès d’un dispensateur de soins non pédiatriques, affirme le docteur Nicholas Chadi, spécialiste de la médecine de l’adolescence à Montréal et chercheur spécialisé en toxicomanie. Nous avons grand besoin de stratégies de prévention et d’intervention qui pourront répondre aux besoins des enfants et des adolescents dans le cadre de cette crise en cours. »

Le PCSP lance une étude à plus long terme pour mieux comprend l’effet de la crise des drogues sur les enfants et les adolescents et pour éclairer les interventions préventives et thérapeutiques. D’autres résultats d’intérêt sont exposés dans le rapport 2022 du PCSP :

  • Selon les résultats préliminaires d’une étude sur l’affection post-COVID-19 (COVID longue), tous les enfants atteints de la COVID longue présentaient une autre affection, telle que l’obésité, des allergies, des troubles de santé mentale et des troubles neurodéveloppementaux. L’étude, qui se poursuit, permettra de mieux comprendre la nature de la COVID longue chez les enfants et les adolescents, afin que les systèmes de santé et les dispensateurs de soins puissent mieux soutenir leur convalescence.
  • Les cas de syphilis congénitale sont de plus en plus fréquents et peuvent avoir des conséquences graves et irréversibles s’ils ne sont pas diagnostiqués rapidement. Une étude en cours vise à déterminer les facteurs de risque associés à la syphilis congénitale chez les parents afin d’orienter les stratégies de santé publique et d’atténuer les obstacles aux soins prénatals chez les parents qui accouchent.

Le PCSP réalise une surveillance nationale et des recherches sur des menaces rares ou émergentes pour la santé des enfants, à l’aide de données obtenues auprès des quelque 2 800 pédiatres et pédiatres surspécialisés au Canada. Le PCSP est un programme conjoint de l’Agence de la santé publique du Canada et de la Société canadienne de pédiatrie.

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Mise à jour : le 15 août 2023