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Les professionnels de la santé pédiatrique peuvent soutenir les enfants et les adolescents ayant des troubles anxieux

le 20 octobre 2022

OTTAWA – La santé mentale est tout aussi importante que la santé physique, mais les enfants et les adolescents attendent souvent trop longtemps pour obtenir un diagnostic et un traitement. Selon une récente enquête, plus de 28 000 enfants et adolescents figuraient sur une liste d’attente de services en santé mentale en Ontario seulement, et certains attendaient d’accéder à un traitement depuis plus de deux ans et demi. Par ailleurs, des données émergentes indiquent que la prévalence de l’anxiété a augmenté tout au long de la pandémie de COVID-19.

Puisque les professionnels de la santé pédiatrique sont souvent le premier point de contact pour les jeunes qui ont des problèmes de santé mentale, la Société canadienne de pédiatrie a publié deux documents de directives qui font ressortir les pratiques exemplaires liées au diagnostic et au traitement des troubles anxieux, les problèmes de santé mentale les plus courants chez les enfants et les adolescents. La SCP espère que ces ressources, combinées à une panoplie d’outils de dépistage à jour, aideront les professionnels de la santé à répondre à la demande croissante de services en santé mentale.

« Les troubles anxieux sont souvent des sources de détresse pour les familles, mais ils peuvent être traités, » affirme la docteure Susan Bobbitt, pédiatre du développement à Saskatoon et auteure principale du document de principes de la SCP sur le traitement des troubles anxieux. « Les pédiatres ont un rôle important à jouer pour poser un diagnostic et intervenir rapidement. Les parents devraient se sentir à l’aise de confier leurs inquiétudes en matière de santé mentale à leur professionnel de la santé de première ligne. »

Une feuille d’information connexe est proposée pour aider les proches à distinguer les inquiétudes habituelles des troubles anxieux et contient également des recommandations pour aider les enfants anxieux.

Les familles devraient communiquer avec le professionnel de la santé de leur enfant si :

  • les peurs de leur enfant nuisent à ses activités quotidiennes, comme la fréquentation de l’école, les activités sportives ou la capacité de se faire des amis;
  • leur enfant semble souvent très anxieux;
  • leur enfant éprouve souvent des symptômes physiques d’anxiété comme les maux de tête, les maux de ventre ou la fatigue excessive.

 

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Renseignements
Gen Brouillette
Spécialiste des relations avec les médias
Société canadienne de pédiatrie
[email protected]

Mise à jour : le 18 octobre 2022